mercredi 27 novembre 2013

La belle Ronda (quelques photos)






Venant d'une région où la couleur dominante est le gris, les villes andalouses m'apparaissent comme lumineuses et radieuses. Pourtant, parmi ces villes, il n'y en a que quelques unes qui déclenchent chez moi un véritable enchantement. Ronda est de celles-là.


Je suis allé trois fois à Ronda.
La première fois pour découvrir. C'était avec mon meilleur ami en partant de Séville en plein mois d'août (que de chaleur!). Nous arrivons à la gare des bus, qui ne laisse pas particulièrement présager de la beauté du site de la vieille ville. Nous nous dirigeons vers le centre, nous trompons évidemment de rue... et arrivons au nouveau pont. Magnifique! Fantastique! On fait les gros touristes quelques minutes et on se dirige vers la vieille ville de l'autre côté du pont. Cette vieille ville est assez petite mais certaines ruelles donnent un cachet incontestable. Le site, qui s'aperçoit mieux du côté de la promenade des Anglais, d'en bas ou de l'autre côté du Tajo qui coule en contrebas. J'en ai gardé une impression vivace par la suite en dépit de la chaleur.

Plus d'un an après, j'y reviens. Ce n'était pas vraiment prévu: je me rendais à un petit festival à Carratraca dans la province de Malaga à partir de Malaga. L'idiot que j'étais n'avait pas compris que le festival commençait le soir. Venu le matin, j'aurais dû attendre toute la journée dans un petit village, certes assez sympathique, mais où il n'y avait rien d'autre à faire qu'à tourner dans les petites rues. Ainsi donc, après avoir un peu discuté avec un festivalier de Huelva, je décidai de m'en aller. Mais au lieu de revenir directement à Malaga, je me disais qu'il pourrait être sympa d'aller à Ronda, qui se trouvait sur la même ligne. Donc, je me mis à attendre le bus qui m'amenait à Ardales et de là, pris le bus d'après pour me rendre à Ronda. Même impression que la première fois. Ceci dit, l'effet de surprise avait disparu et je ne pouvais rester très longtemps. Un bon souvenir mais rien de magique cette fois-là. L'envie de revenir au printemps quand même.

Ce fut donc au printemps 2013, après un mois de mars complètement pourri, avec mon père et un bon ami. La renaissance du printemps, transformant Ronda en une huitième merveille du monde. Les arbres en fleurs, les jeunes filles aussi. La verdure environnante qui métamorphose le site. Un triomphe esthétique! Et l'envie d'y revenir. A vrai dire, une ombre au tableau, inévitable: les flots de touristes (dont nous faisons forcément partie...).













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